Muriel Roiné - Nouvelliste - Parolière - Compositrice

Muriel Roiné - Nouvelliste - Parolière - Compositrice

Poésie -recueil -


Hymne à la solitude

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Synopsis :

 

Une nuit, après une longue traversée, une femme accoste sur une terre inconnue. Guidée par une voix, elle marche et rencontre un homme.

 

Extrait :

 

Sixième acte

 

 

Tu entres sans un bruit inonder les paradis enfouis,

Et demain déjà se penche, invincible.

Cri d’appel de nos deux vies unies déjà s’achève,

Pour ne pas mourir, blanc, terrible et doux.

C’est le blizzard sur les steppes arides qui souffle

Son haleine acérée et tranchante.

Ainsi s’en vont les rêves d’enfant et les rires enchanteurs.

Car déjà passe la fine mélodie d’un monde meilleur,

Fragile colombe qui, de son premier envol tremble encore.

Et monte, et monte encore, et survole les froides nocturnes.

Oh, je t’aime !

Retiens-moi et ne pars pas, surtout ne t’en va pas !

Car demain est déjà là et ce qui meurt aussi, de toi à moi !

C'est ton corps qui se presse plus fort quand nos sueurs

Apprivoisées se mélangent, te voilà guerrier !

Celui de tous les temps amoureux en cet ultime élan.

 

@ copyright

 

 

 

 


08/08/2015
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Les bleus sonores

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Synopsis :

 

Séparés par la nécessité du quotidien et l’éloignement géographique, un dialogue s’instaure entre un homme et une femme. Il est celui des amoureux.

A travers l’enchaînement des mots, se dessine une progression dramatique toute faite d’acceptations, de tensions et de fuites d’où émerge la personnalité aimante de chacun.

L’un comme l’autre sont authentiques et démunis. Seule la poésie de leurs échanges pourront  faire entendre leurs chants, celui des bleus, des bleus sonores.

 

Extrait :

 

Lui

 

Te souviens-tu, mon amour, des fruits impudiques ?

Dis-moi comment dérouter le trajet cinglant

De sueur où mes jours las de labeur m’enchaînent ?

Fou je marche collé à la terre métallique

Aux rumeurs de vies indécentes mêlées de sang.

Et de langueurs et de glaces les ombres appellent

Sur le sommier qui dort, la cadence des sens.

Et je défends ton nom, j’énumère une à une

Les syllabes  communes où mon cœur se répand

Elles sont petites et rondes ! Aussi je les dévore

Les nuits lisses et sans rivière, je les compte encore…

Il n’est que ça pour moi entre les draps de fer,

Les heures muselées de pénombre et solitaire,

D’énumérer tes perles sonores et de faire

Étinceler la  pierre immobile du temps.

 

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17/11/2013
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